CLOCKWORK ORANGE.

(ORANGE MÉCANIQUE)

Orange Mécanique, élu meilleur film de l'année 1971 par le New-York Film Critics, est un film culte porté à l'écran par Stanley Kubrick. Adapté du livre de l'écrivain anglais John Burgers Wilson (1917-1993, dit Anthony Burgerss),  édité en 1962, il a pour thème principal une critique d'une justice subjective (car faite par des hommes) qui utilise des méthodes barbares pour combattre la violence. Le film offre un salmigondis pessimiste de vices humains comme la vengeance ou la violence.

Après la sortie du film en salles, Kubrick décida d'interdire sa projection en Grande-Bretagne où le film était critiqué pour ses scènes de violence ; une violence "esthétisée" qui confronte des jeunes qui se battent pour le plaisir uniquement.

D'un réalisateur de génie, Orange Mécanique est un film hors du commun, visionnaire et pessimiste (comme Kubrick), qui près de trente ans après sa sortie fait toujours parler de lui.

RÉSUME :

L'action se déroule dans un futur assez proche. Alex, le héros/narrateur du film, est le chef d'un gang d'adolescents (appelé "Droogs") ayant un langage codé et dont les intérêts sont peu variés: "ultra-violence" et viols. Vêtu de blanc, et amateur de lait, Alex a, de plus, une passion pour Ludwig Van Beethoven (qu'il nomme Ludwig Van B), et dont la musique est, pour lui, un puissant stimulant.

Du fait de son agressivité à leur égard, ses acolytes, mécontents de lui,  le livre à la police. Emmené en prison, il apprend que le gouvernement expérimente un traitement médical (le traitement Ludovico) pour libérer les criminels après les avoir remis dans le droit chemin grâce à la projection d'images très violentes ayant pour but de les en dégoûter. Il est volontaire pour expérimenter cette thérapie et devient grâce à celle-ci, vertueux et très docile. Remis en liberté, il est victime d'une série de vengeances et tombe aux mains de l'opposition, qui veut se servir de lui pour faire tomber le régime en place. Il échappe de peu à la mort puis est "guéri" par le gouvernement ce qui le conduit à redevenir vicieux, quoique plus abruti que jamais.